A la baloère
- Campagne terminée depuis le 08-03-2020
- 1 000 € requis
- 25 Contributeurs
- 1 145 € déjà collectés
Paliers de financement
Du matériel de manutention et d'étiquetage
Une étiqueteuse pour être plus rapide : 300 euros.
Un diable monte-charge pour mon vieux dos : 400 euros.
Des étagères de stockage pour bien ranger : 300 euros.
Un beau barnum
Pour 650 euros en plus, un barnum pour les marchés.
Le projet
Le principe est vieux comme le monde. Il y a 4500 ans, les Sumériens mélangeaient des cendres de bois, de l’huile végétale et de l’argile pour fabriquer du savon. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, avant la création des lessives industrielles, on lavait le linge directement avec la cendre de bois, et même bien après. Mon arrière-grand-mère l'utilisait souvent.
Récupérée auprès de restaurateurs ou de particuliers, la cendre de bois est tamisée, mélangée à de l’eau, brassée pendant plusieurs jours, puis filtrée. On obtient un liquide transparent, légèrement jaune contenant de la "potasse", qui sert de tensio-actif naturel et donc de détergent. Cette lessive contient uniquement de l’eau et de la cendre de bois, elle est donc naturelle, sans allergène, sans conservateur et sans parfum de synthèse... Vous pouvez parfumer votre linge, grâce à quelques gouttes d’huile essentielle dans le bac de rinçage. La meilleure solution reste encore de mettre un sachet de fleurs de lavande dans votre armoire.
Ce projet en cours de création, verra le jour au printemps. L’aventure se veut locale, et quoi de mieux pour l’illustrer qu’une expression issue du patois Poitevin :
"A la baloère" qui signifie "au fil de l’eau".
La vente de la lessive se fera sur les marchés de la Vienne, ainsi que dans certains magasins. Elle sera vendue aux alentours de 3.5 euros le litre pour environ 12 lavages, c'est à dire au prix moyen de la lessive industrielle. Afin de limiter les emballages, nous proposons de remettre au goût du jour le principe de la consigne : une bouteille de 1 litre en verre à 1 euro. Différents produits d’entretien à faible impact écologique, pour nettoyer toute la maison, seront également disponible à la vente sur les marchés.
Une ancienne citation indienne dit : “ Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants.” On parle beaucoup de la pollution liée aux plastiques, dans nos rivières ou les Océans. Mais il existe un autre type de pollution beaucoup moins visible, c’est celle des détergents domestiques. En effet une quantité importante de leurs composés n’est pas traitée par les stations d’épuration et finit soit dans nos cours d’eau et nos mers, soit dans les boues d’épuration. Celle-ci sont le plus souvent épandues sur des terres agricoles. A raison de 4.2 machines par famille et par semaine, la France totalise 7,3 milliards de lessives par an. Cette situation s’améliore de plus en plus avec la mise sur le marché de lessives plus écologique et malheureusement aussi de lessives qui n’ont d’écologique que le nom. Il est grand temps, je pense, de revenir à des produits naturels qui ont fait leur preuve, pour préserver notre santé, nos cours d’eau et la faune qui y vit, comme le Martin pêcheur par exemple .
Le porteur de projet
Je m'appelle Gaël Perréon et je suis depuis toujours passionné par la nature, la permaculture, l'ornithologie, et bien sur la lessive .
A la baloère est pour moi une magnifique aventure humaine en accord avec mes convictions.
J'aime beaucoup cette légende amérindienne :
" Un jour de grand malheur, la forêt prend feu. Les oiseaux impuissants s’élèvent dans le ciel. A travers la fumée, ils distinguent le colibri qui va à la rivière prendre une goutte d’eau dans son bec et la déposer sur le feu. Les autres oiseaux agacés lui disent : Mais Colibri, que fais-tu ? Cela ne sert à rien ! Le colibri leur répond : Je sais mais je fais ma part. Les oiseaux se regardent, perplexes, et dans un même élan, ils s’élancent vers la rivière chercher de l’eau. Ils ramènent des milliers de gouttes qui forment une pluie si fine et si dense que le feu finit par s’éteindre."
À quoi servira votre financement ?
Le financement va permettre de développer la partie vente des produits d’entretiens pour la maison. Efficaces et à faible coût environnemental, tant aux niveaux de leurs fabrications, de leurs biodégradabilités que de leurs transports, ou leurs emballages, ils sont également très économiques. Quatre produits permettant de nettoyer le sol, les vitres, les plants de travail, les robinets, les meubles, la salle de bains … seront proposés, dans un premier temps : Du savon noir et du vinaigre d’alcool bio, du bicarbonate de soude et du percarbonate.
Pourquoi nous choisir?
En soutenant A la Baloère, vous participez à :
- la distribution de produits sains pour notre santé dépourvus d’allergènes.
- la création d’une initiative locale, avec de la vente sur les marchés.
- la mise en place d'une entreprise proche de ses clients avec un conseil personnalisé.
- la possibilité de proposer à tout le monde une alternative, à faible coût environnementale, pour laver son linge.
- la promotion de substances naturelles fabriquées à partir de sels, de craies ou de produits bio pour nettoyer sa maison.
- la réduction de productions de déchets avec l’utilisation de cendres de bois et le principe d’emballages en verre consignés.
- LA GRANDE LESSIVE DE CHAUVIGNY !
Et pour cela....