Mon Espace Végé
- Campagne terminée depuis le 26-02-2016
- 3 000 € requis
- 76 Contributeurs
- 3 000 € déjà collectés
Le projet
"Mon Espace Végé" : un lieu d'échange et de gourmandise
Parce qu'il nous est difficile, à nous, végétaliens, végans, intolérants au gluten, et non consommateurs d'huile de palme, de trouver tous les produits nécessaires, au même endroit, pour la confection de nos bons petits plats sans souffrance animale, je souhaite créer un lieu de rencontre convivial et gourmand où nous pourrons nous retrouver pour déguster des nouveautés et échanger. Au delà du snacking, j'organiserai une fois par semaine un atelier de cuisine et pâtisserie végétalienne, sans gluten ni huile de palme.
Nous avons déjà démarché une banque éthique et un crédit coopératif (et oui, nous restons fidèles à nos convictions...). Ce projet me tient à cœur, pour augmenter mon apport personnel, j'ai travaillé comme cuisinier cet été sur l’île Jouteau mais étant encore un peu faible nous comptons sur ce site et surtout sur votre aide pour l'augmenter. Ainsi, les organismes de prêts nous accorderont plus facilement la somme dont nous avons besoin.
Me lancer dans ce projet m'a permis de faire de belles rencontres !
Un jour d'été, j'ai rencontré Mam'zelle Persil (Mathilde pour les intimes ! ). Conseillère en hygiène alimentaire, Mathilde crée ses pestos, pâtés végétaux, crackers et jus, (le tout étant une alimentation vivante, bio et sans gluten). Nous avons eu le privilège de goûter ses produits qui seront en vente dans notre espace et que nous utiliserons dans nos préparations. Elle « crusine » à Ligugé et vend ses produits sur les marchés et autres manifestations artisanales. Merci Mathilde de nous avoir fait découvrir tes délicieuses préparations.
Puis Virgile nous a connu grâce à l'article de Florie Doublet (7 à Poitiers). Nous nous sommes rencontrés puisque Cru Végan, il est porteur d'un projet qui ressemble au nôtre. Il nous a longuement expliqué ce qu'est l'alimentation vivante. C'est une magnifique rencontre qui nous a permis de constater qu'il existe d'autres alternatives que nous ne connaissions pas. Nous avons eu l'honneur de déguster des saveurs nouvelles qui nous ont donné envie de les faire goûter et découvrir en complément de notre cuisine. Nous allons donc collaborer avec Virgile, qui organisera des ateliers de cuisine végétaliste crue et qui nous consacre déjà beaucoup de son temps. Merci à toi d'être de si bon conseil et surtout à nos côtés.
Puis, nous avons également fait la connaissance de Mathilde D., qui a accepté de rejoindre l'équipe pour la partie vente et service. Mathilde est intolérante au gluten et donc en est venue tout naturellement à adopter une alimentation saine pour préserver sa santé. Son aide est très précieuse car, native de Poitiers, elle a su nous conseiller sur l'implantation et nous a communiqué de bonnes adresses. Merci Mathilde de tes précieux conseils.
Lors d'un apéro dînatoire, organisé par l'association « Végans de Poitiers », nous avons rencontré Noémie, sa présidente et fait la connaissance de Gaëlle, qui viendra se joindre à nous quand l'activité sera développée. C'est lors de cette soirée également que beaucoup de personnes nous ont fait part de leur intérêt pour notre projet et nous ont promis de venir nous voir dès l'ouverture. Merci à eux de nous faire confiance. Nous vous attendons avec grande impatience.
Toute la partie administrative, ainsi que la gestion de l'Epicerie sera prise en charge par Corinne, ma compagne.
Le porteur de projet
J'ai 44 ans, suis cuisinier depuis de longues années et passionné par mon métier. Etant natif du Sud, j'adore faire de la Cuisine du Soleil. Depuis que je suis végétalien, j'ai découvert une cuisine végétaliste très créative et gourmande, respectueuse de la vie sous toutes ses formes. J'aimerai donc la faire découvrir et partager au plus grand nombre.
Pourquoi je mange végétalien ?
Il y a encore 3 ans, je ne savais pas grand chose du végétarisme, et encore moins du végétalisme. C’est en voulant respecter davantage la vie animale et en cherchant à réduire mon empreinte écologique que j’ai réalisé que l’un des meilleurs moyens de faire une différence à mon échelle était de changer le contenu de mon assiette.
J’ai donc d’abord commencé par me tourner vers une alimentation plus locale et biologique puis végétarienne et enfin végétalienne.
Plus j’en apprenais sur la quantité de ressources énergétiques nécessaires à la production de viande, la pollution de l’eau et des sols qui en résultent, la quantité d’émissions de gaz à effet de serre dont cette industrie est responsable, l’impact environnemental de la production de maïs, soja et céréales destinés à nourrir les animaux, plus mes efforts pour limiter l’usage de la voiture (par exemple) et pour réduire mes déchets me semblaient dérisoires !
Au fil de mes lectures, j’ai également pris conscience des implications éthiques et sanitaires de la consommation de produits carnés et de leur impact sur le bien-être des animaux ainsi que celui des humains.
Manger végétalien : mes difficultés
En fin de compte, c’est autant par conscience écologique, éthique et sanitaire que j’ai choisi de me tourner vers une alimentation végétalienne et aujourd’hui ces raisons sont à mes yeux toutes aussi importantes les unes que les autres.
Néanmoins, si adopter une alimentation végétalienne m’est apparue comme étant une évidence, cela ne s’est pas fait du jour au lendemain : il m’a fallu plusieurs mois avant de comprendre les tenants et les aboutissants de la cuisine végétale, de l’apprivoiser et de la maîtriser. Même si je savais qu’une alimentation végétalienne était normalement sans risque pour la santé, je ne savais pas comment constituer mes repas pour qu’ils soient équilibrés. Il était important pour moi de ne pas éliminer une partie des aliments que je consommais quotidiennement sans savoir par quoi les remplacer.
Bien qu’il existe de nombreux articles en ligne sur le végétalisme, ceux-ci sont éparpillés et pas toujours fiables ni complets. J’aurais aimé échanger à ce sujet avec des personnes suffisamment informées pour me guider et répondre à mes questions. Or, personne dans mon entourage n’était en mesure de m’apporter le soutien dont j’avais besoin dans ma transition vers le végétalisme et aujourd’hui encore je me pose beaucoup de questions.
En outre, si cuisiner végétalien me semble maintenant beaucoup plus simple, manger végé en société me semble encore compliqué voire impossible. Peu de personnes connaissent la cuisine végétale et parmi les rares qui en ont entendu parler, beaucoup ont des préjugés à son propos. Manger végétalien dans une société où la consommation de produits d’animaux est perçue comme étant normale et nécessaire n’est donc pas toujours évident, non seulement à cause d’une diffusion limitée d’informations au sujet du végétalisme mais aussi à cause du manque d’ouverture d’esprit de certaines personnes.
À quoi servira votre financement ?
L'argent qui sera récolté servira :
- à avoir un apport plus conséquent pour être certains d'avoir un financement auprès des organismes éthiques que nous avons démarchés ; (cela prouvera également que nous sommes suivis et attendus) ;
- il permettra également de régler rapidement les frais de location du local,
- et les frais pour la création de la société.
Tous les autres frais (achat matériels, stocks, publicité) seront financés par les prêts.
PAR AVANCE, NOUS VOUS REMERCIONS ÉNORMÉMENT DE VOTRE PARTICIPATION A NOTRE PROJET !