Coutellerie Pierre

Lame du coin !!
  • slide coutellerie pierre

Paliers de financement

2 500 €

Couteau pliant type "plume"

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Mise en place d'une série de 100 couteaux pliants de type "plume".

5 000 €

Outillage

Investissement de matériel professionnel pour étoffer mon activité:

- Ponceuse à bande

- Four de trempe

- Polisseuse

- Consommables et matière première

6 500 €

Couteau de table type "plume"

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Mise en place d'une série de 100 couteaux de table de type "plume".

Le projet

        La mise en place d'un atelier artisanal est le fruit de plusieurs années de formations et de réflexions.

En effet, cela fait maintenant 5 ans que je me forme et que je réfléchis à ce que je veux faire de mon quotidien et le résultat de ce chemin c'est cet atelier à Nueil les Aubiers.

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   Dans un monde qui s'automatise de plus en plus, pour quelques raisons que ce soit, j'estime qu'il est bon de garder une mémoire des gestes; sans renier les apports des sciences et des technologies pour autant. L'artisanat est un moyen particulier pour s'attaquer à la matière d'une manière complète. Tout part d'une idée, d'une forme à l'intérieur de notre tête, que l'on retourne pour en préciser les contours. Puis elle doit se poser sur une feuille, c'est la première opération de geste, faire correspondre une forme à un trait. Une fois la forme dessinée, c'est le début de la confrontation avec la matière, que ce soit du bois, de l'acier ou de la corne, toute une succession d'opérations de découpage, d'ajustage, de perçage de ponçage et de polissage pour obtenir un objet qui pourra se confronter au temps.

                                   

            Mais l'artisanat n'est pas seulement une quête individuelle, car il y a une partie sociale importante à ne pas négliger. Je souhaite que mon atelier soit ouvert pour que chacun puisse voir ce que je fais et qu'il puisse comprendre ce qui se passe derrière un objet aussi banal qu'un couteau. J'espère qu'un lien de confiance pourra se créer dans le temps afin de renverser les rapports de consommations, que les individus auront le réflexe de passer par mon atelier pour de la réparation, de l'entretien ou la réalisation de pièce en lien avec mon activité, au lieu de faire fonctionner le système productiviste à outrance.

             Je souhaite aussi inscrire mon activité dans une démarche écologique. En effet, l'écologie est une notion importante pour moi et j'estime qu'on doit tenter de l'appliquer à tous les domaines. Les métiers de la sidérurgie sont très polluants, de l'extraction du minerai en passant par le raffinage jusqu'au travail des matériaux, toutes ces opérations sont gourmandes en énergies, en produits chimiques et en rejets de gaz divers... . C'est pourquoi, en tant qu'artisan, je me dois de fabriquer des pièces qui vont durer dans le temps. De plus, je vais utiliser des matériaux provenant de circuits les plus courts possibles pour réduire mon empreinte carbone. Et enfin, je vais utiliser au maximum des bois provenant de forêts labellisées PEFC pour la confection des manches. 

             Voilà l'esprit dans lequel je suis, avec la mise en place de mon activité: pérenniser une entreprise artisanale locale que je souhaite inscrire dans une démarche sociale et écologique. Pour cela, je vais avoir besoin de votre soutien pour faire en sorte de réaliser ce projet.

 

 

Le porteur de projet

 

Giraud Pierre :

         J'ai un parcours complètement linéaire à partir du moment où on est  vraiment prêt à admettre que tout les chemins mènent à Rome. En effet, ma formation professionnelle commence par des études en psychologie, discipline passionnante selon moi, mais que j'arrête après l'obtention de ma maîtrise.

         Suite à ces années d'études je décide de faire travailler d'autres muscles que mon cerveau et le hasard des rencontres me fera tomber dans le merveilleux monde des métiers de la forge. En tant que parfait estudiantin c'est logiquement que je décide de sanctionner cette nouvelle passion par un diplôme et donc de   passer un CAP en ferronnerie d'art en Auvergne. Néanmoins je me rends vite compte de mes limites, et malgré mon envie, mon handicap physique ne me permet pas d'envisager la forge comme discipline de long terme. Mais encore une fois, le hasard de la vie faisant bien les choses, parfois, un passage par une   entreprise spécialisée dans la confection d'outils pour la micro-chirurgie m'amènera à apprécier le travail d'objets plus petits et plus fins. Et pour allier la forge et la finesse, la coutellerie semblait le parfait compromis. Encore une fois, ma fibre scolaire me dirigera vers un CAP de coutellerie en Charente. Suite à l'obtention   de ce dernier diplôme, j'ai décidé de me lancer en coutellerie pour réaliser mes propres pièces et mettre mon savoir faire à l'épreuve. Après plusieurs mois de recherches j'ai posé mes outils dans la forge de Nueil-les-Aubiers où j'exerce mon métier depuis plus d'un an maintenant. J'espère, de cette manière, continuer à   prendre du plaisir mais aussi à progresser dans cette discipline qu'est la coutellerie car comme pour les sciences, l'artisanat est un domaine vivant qui progresse avec le temps et l'expérience.

 

À quoi servira votre financement ?

          Ce financement servira plusieurs objectifs. Tout d'abord, il permettra la mise en place de mes premiers couteaux en petites séries à destination d'un large public; l'idée étant de disposer de lame de qualité sans pour autant se ruiner. Deux modèles seront développés : un modèle pliant et de poche qui sera discret et élégant un modèle de table à destination des restaurateurs ou des amateurs de beaux services.

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           De plus, une partie du financement servira à l'acquisition de nouveaux équipements pour pouvoir travailler dans des conditions plus agréables et ainsi fournir un travail de meilleure qualité. Les équipements en question seront une nouvelle machine à poncer polyvalente et professionnelle, un four de trempe pour élargir mon panel d'aciers de coupe, notamment des inox de haute qualité, et une polisseuse de coutellerie. De plus, l'acquisition de ces machines comportera aussi l'achat d'outils (bande à poncer, disques à polir) mais aussi de matières premières pour les lames (bois, cornes, rivets, vis, lation, cuivre, maillechort)

 

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