BOKASHINE, projet agricole innovant du Lot-et-Garonne
- Campagne terminée depuis le 01-02-2022
- 1 800 € requis
- 40 Contributeurs
- 1 875 € déjà collectés
Paliers de financement
La reconnaissance d'un produit nutritif pour un sol sain
Analyses et études à l'appui d'une utilisation optimale et directe du bokashi pour l'amélioration des sols agricoles.
Développer ce concept sur d'autres Territoires !
En mettant en relation d'autres acteurs sur d'autres Territoires à l'utilisation de ce procédé avec le suivi nécessaire pour une bonne corrélation entre les différents acteurs nécessaires.
Le projet
Agriculteur, pompier volontaire et maintenant chef de centre, je m'appelle Stéphane GATTI et je vis sur LAPLUME dans la ferme où j'ai passé mon enfance avec ma soeur auprès de parents agriculteurs.
Lors de mon installation en 1993 à leur retraite, j'ai modifié la façon de produire en passant au non labour, aux techniques culturales simplifiées, aux couverts végétaux. Marié et père de deux enfants, j'ai toujours partagé avec eux la conviction qu'il est nécessaire d'améliorer les sols agricoles. Ensemble et avec l'aide d'ingénieurs agronomes stagiaires, nous avons créé en 2011 l'Association "CONNAITRE ET PROTEGER LA NATURE - CULTIVONS UNE TERRE VIVANTE C.P.N.-C.T.V." afin de faire la promotion d'une agriculture de régénération des sols et des circuits courts des déchets verts tout en sensibilisant un Territoire aux alentours de LAPLUME par des réunions mensuelles sur divers sujets notamment les pratiques de jardinage sans bêche et sans motoculteur avec l'apport de bio-fibre.
Avec cette matière, nous avons planté, avec l'aide des adhérents de l'association 2 500 arbres en agroforesterie sur 40 Ha en se servant du paillage de bio-fibre issu des récupérations de déchets verts. Des haies, de la vigne, des arbres, des jardins ont également bénéficié de ce paillage en bio-fibre sur le Territoire.
Ce mot japonais veut dire "matière organique bien fermentée". Ce mot généraliste concerne beaucoup de domaines traitant notamment les lisiers ou autres. Cela permet de préserver la matière organique, qui dans un processus en anaérobie (sans air) permet de faire fermenter cette matière sans odeur ni putréfaction. Ainsi, le carbone et l'énergie sont conservés dans la matière en vue d'être ramenés aux sols pour lui profiter ainsi qu'à tous les insectes du sol. On les améliore et on permet ainsi des productions de meilleure qualité et de façon naturelle.
Nous pensons que récupérer les DCT des établissements scolaires locaux, les conserver en anaérobie dans des contenants hermétiques et en y apportant des micro-organismes efficaces (EM®) - ensemble de bactéries champignons et levures - en vue de les ramener au sol en les y incorporant sur 5 cm permettra également d'améliorer les sols afin de les rendre plus autofertiles et permettre de cultiver des produits plus sains sans apporter d'intrants chimiques.
Aujourd'hui, nous sommes en période de test auprès de deux écoles, un collège et un lycée. Nous récupérons les DCT une fois par mois. Cela permet à ces établissements de réduire de façon nette leurs déchets, réduire leur achats de sacs poubelles également, et réorienter les déchets de façon plus utile que les envoyer à l'incinération ou l'enfouissement. Ces déchets deviennent au bout de quelques semaines une matière prédigérée que les organismes vivant dans le sol peuvent utiliser...
...on favorise ainsi la vie du sol.
OUI MAIS... Règlementation... Les SPAns C3... : mais qu'est-ce donc ? Littéralement, cela veut dire Sous Produits Animaux de catégorie 3.
Les DCT contiennent des déchets (os, arêtes,...) d'origine animale. Il faut hygiéniser les DCT c'est à dire les composter en les faisant monter en température... CE N'EST PAS POSSIBLE ! Composter cela veut dire laisser échapper à l'air libre la plupart de l'énergie et du carbone que l'on a bien consciencieusement conservé justement sans air ! Quel gâchis !
Nous avons donc besoin de faire des études et analyses qui démontreront l'intérêt de la prédigestion en anaérobie et l'utilisation sans contrainte et sans risque de cette matière. Pour le moment, nous tentons de déterminer les sortes de bactéries à analyser, la fréquence des analyses à prévoir, ensuite il faudra vraisemblablement une étude sur plusieurs mois ou semaines par un laboratoire. Cela va nous amener assez loin en temps et en dépenses.
Et ça, malgré la meilleure volonté des bénévoles, il faut du flouze, de la monnaie, des pépètes, bref des capitaux pour aller plus loin dans cette aventure dont l'enjeu est d'être ensuite dupliqué sur d'autres territoires auprès d'autres collectivités, d'autres agriculteurs prêts ensemble à améliorer le cadre de vie de leur territoire pour le bénéfice de tous !...
Le porteur de projet
Comme je vous le disais, nous avons pensé ce projet en famille. Mon épouse Marie-Hélène et notre fille Maéva œuvrent avec moi en ce sens.
Au niveau de l'association CULTIVONS UNE TERRE VIVANTE, depuis 2011, nous organisons avec l'aide des adhérents et membres du bureau anciens et actuels (Cyril, Alexandre, Lyliane, Didier, Anthony) des rencontres le second jeudi de chaque mois scolaire durant lesquelles nous partageons autour des thèmes variés: du jardinage sans bêche et sans motoculteur (avec mises en pratique les dimanches matins du temps "des jardins à quatre mains" ( ), jusqu'au sols vivants, en passant par l'agroforesterie, la permaculture, mais aussi la BioElectronique de Vincent (sur les sols mais aussi les corps humains), la lactofermentation, l'eau, les micro-organismes, ...
Nous participons également au "Rentrée Nature" de Trotte Lapin en septembre, aux (anciennement) "week-end de ferme en ferme" fin avril et (aujourd'hui) "le Printemps à la ferme". Nous assurons des journées de formation sur la ferme du Pech ouvertes aux agriculteurs, aux initiés ou aux novices. Nous accueillons des éleves de lycée agricole en BTS, des élèves ingénieurs et leurs professeurs, et aussi les élèves du regroupement pédagogique intercommunal et les enfants du centre de loisirs, ainsi que des élèves étrangers dans le cadre de l'opération COMENUS.
Voilà un résumé de ce qui est fait depuis plusieurs années... Aussi, vous comprendrez combien nous avons à coeur de faire avancer également ce projet BOKASHINE.
Pour poursuivre le projet au mieux, nous avons participé aux "Premiers Pas" d'ATIS (Association Territoire et Innovation Sociale) et avons été retenu pour intégrer "les Incubateurs 2021" nous avons suivi des formations (essentiellement en visio je vous laisse devenir pourquoi !) des ateliers collectifs et également un suivi personnalisé.
A côté de cela, nous avons répondu à des appels à projets : notamment celui d'AGRINOVE où nous sont arrivés 3ème, et de MUTUALIA qui a réalisé une vidéo sur notre projet. A chaque fois, nous avons été retenus pour le côté innovant, durable et utile de BOKASHINE !
puis la vidéo explicative de MUTUALIA :
À quoi servira votre financement ?
dans un premier temps à la réalisation d'analyses sur plusieurs échantillonnages (solide et liquide) du Bokashi récupéré auprès des 4 établissements, sur un laps de temps qui sera à déterminer (semaines, mois),
ensuite à faire une étude cadrée, plus large et sur plusieurs mois sans doute, pour recouper avec les analyses de laboratoire préalablement effectuées ainsi que les autocontrôles que nous aurons pu réaliser avec les outils d'analyse en notre possession.
un peu plus tard, nous répondrons en priorité aux collectivités qui nous ont déjà sollicités mais avec qui nous ne pouvions pas, pour l'instant, aller plus loin tant que le process BOKASHINE n'était pas pleinement reconnu jusqu'à sa finalité vertueuse. A quoi cela servirait de mettre en place ce processus de réduction des déchets des collectivités pour le rediriger vers du compostage ?
Ce que l'on veut : c'est collecter utile et vrai ! Trier en séparant les déchets organiques du reste des ordures ménagères : oui ! MAIS pour qu'ils aient un vrai devenir !
comme nous l'avons déjà organisé pour une école, un collège et un lycée du Territoire de l'Albret (47) (avec l'aide financière sur un an de Valorizon et le SMICTOM) d'un côté, et d'un autre avec la Mairie de Roquefort (47), nous pourrons poursuivre ensuite pour mettre en place les études de faisabilité nécessaires auprès d'autres acteurs d'un même Territoire dont les motivations (les uns liés à la réduction des déchets produits, les autres par les apports nutritifs naturels à amener au sol) pourront agir dans une même perspective utile et durable pour la Planète.
Pourquoi nous choisir?
BOKASHINE agit sur un Territoire défini d'environ une vingtaine de kilomètres autour de la ferme utilisatrice du BOKASHI en réduisant d'un côté les déchets à enfouir par la collecte des déchets organiques triés pour les valoriser en les apportant en terre pour nourrir celle-ci et améliorer sainement la qualité des sols pour produire plus sain. C'est l'assurance d'une diminution des Gaz à Effet de Serre, une diminution des pertes d'énergie, et une mobilisation du carbone pour les sols agricoles.
BOKASHINE apportera son aide sur d'autres Territoires afin de dupliquer cette façon de faire dès que le procédé pourra être validé en vue d'intégrer un cercle vertueux.
Merci d'avoir pris le temps de partager ce projet !
Merci de transmettre ce lien aux personnes de votre entourage afin de faire connaître ce procédé innovant qui se veut responsable !